
Le mot acouphène est celui le plus recherché sur internet en lien avec l’audition
Bon nombre de patients se retrouvent dépités devant le désarroi du médecin ORL qui ne leur laisse que peu d’espoir de guérison. Viens alors la panique, l’incompréhension et l’alimentation des forums internet et des groupes sur Facebook. Les témoignages se succédant au fur et à mesure des 200 000 nouveaux cas par an que l’on compte sur notre territoire !
La dimension émotionnelle est prépondérante dans le ressenti et la gestion de ce mal
Aujourd’hui des associations comme France acouphènes et l’AFREPA s’organisent afin de prendre en charge au mieux ces malheureux en proie à la panique.
France Acouphènes met à disposition une permanence téléphonique* afin de répondre aux interrogations des acouphéniques. Le but premier est de soutenir le « malade » et soulager ses peurs. L’association édite également une revue relatant des actions et avancées dans le domaine de l’acouphénologie.
L’AFREPA quant à elle, met en œuvre des groupes pluridisciplinaires par région pour la prise en charge globale des personnes souffrants d’hallucinations auditives. On y compte des médecins ORL, psychiatres, généralistes, des audioprothésistes, des psychologues, des sophrologues, des chercheurs, des comportementalistes car il est évident que le salut ne peut venir que de l’addition des compétences de chacune de ces spécialités. Ensemble on cherche mieux, ensemble on comprend mieux et ensemble on traite mieux.
Il ne reste plus qu’à ajouter la communication pour faire connaître les énergies en présence. C’est le rôle de l’association JNA (Journée Nationale de l’Audition) qui se démène pour avertir les usagers et rentre en campagne lors de la fête de la musique notamment. Une sensibilisation nécessaire qui permettra d’éduquer les jeunes dans le bon usage de la musique et de sa modération de dose !
On peut à proprement parler de dose de son car cela facilite la compréhension. Pas plus de 15 minutes par jour de musique à 100dB pour une bonne récupération de l’oreille. Ce sont des notions importantes à véhiculer car nos jeunes seront des malentendants précoces si nous ne les mettons pas en garde dès le plus jeune âge. Comme dit le vieil adage, mieux vaut prévenir que guérir… les personnes appareillées pour la surdité comprendront !